Les pêches de vigne sont une catégorie de pêchers que l’on plantait beaucoup par le passé en France avec les vignes car ces arbres possèdent des racines peu envahissantes et un feuillage clairsemé. C’est une pêche de calibre moyen à la peau duveteuse avec la chair en partie marbrée de rouge, très juteuse, fondante, sucrée, rafraichissante.
Il s’agit d’un pêcher de vigne issu de semis que j’ai planté en 2018. C’est déjà sa troisième année de fructification (en 2024). Il était fort cloqué en début de saison (comme tous les pêchers chez nous en Belgique) mais cela ne lui a pas empêché de démarrer de nouvelles feuilles sans cloque dès le mois de mai. Comme vous le savez, la difficulté avec les pêchers est d’avoir un arbre peu sensible à la cloque, un champignon qui fait tordre la feuille et la rend toute boursoufflée. L’idée est de partir des sujets les plus vigoureux et de les propager par semis. Les caractéristiques se transmettent assez bien par le noyau pour le pêcher.
On retrouvait notamment depuis des temps immémoriaux une variété de ce type dans la région de Metz (nord de la France) et sous le nom de pêche de Jouy. Elle a la réputation de réussir régulièrement et de prospérer en plein vent.
Il existe plusieurs sortes de pêche de vigne : des variétés à peau rouge, blanche ou jaune. Ces pêchers sont aussi plus tardifs et qui murissent en même temps que le raisin.
Une centaine de pêche récoltée sur le pêcher de vigne le plus prometteur au Potager du Gailleroux en 2024.